Il semblerait que Laura Enever n’aie pas le moral. Dans le second volet de la série “I am Laura”, la jeune australienne nous fait part de ses désillusions, de ses échecs, et de son raz le bol de la compétition. Tout n’est pas noir pour autant dans sa vie: amis, surf, soleil, voyages, il serait un peu facile de dire que la vie de surfeuse pro, c’est trop dur!
Cependant la réalité est là: utilisées par leurs sponsors, les surfeuses ont vite une image qui leur colle à la peau. La sportive, la compétitrice acharnée, la rigolote, la fashion victime. C’est dans ce dernier rôle que s’est retrouvée Laura. Devenue alors un personnage public aussi bien connue pour son style vestimentaire que pour son surf, elle doit gérer les réactions parfois acérées (et déplacées) des fans. Ce n’est malheureusement pas la seule sportive dans ce cas. Il faudrait alors peut-être se tourner du côté de chez Billabong pour voir quel est l’encadrement des surfeuses du team. Boards inadaptées aux spots, fatigue, dispersion, Laura semblait mal préparée lors de plusieurs épreuves du Tour cette année. Alors, que fait le coach?!
photo: Russi
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