Il est peu de sports où l’on retrouve sur une même épreuve, compétiteurs handicapés et non handicapés. Le surf professionnel comporte encore des travers (inégalité des prize money hommes-femmes, inégalité de conditions de surf, etc.), mais on ne peut lui retirer une chose : sa capacité à mixer des athlètes physiquement handicapés à ceux qui ne le sont pas.
Véritable miraculée, après avoir été sauvée d’une attaque de requin à l’âge de 13 ans, l’hawaïenne a cru voir sa prometteuse carrière de surfeuse professionnelle s’envoler. C’était sans compter sur sa détermination et son caractère passionné, qui l’on menée à s’entrainer dur, à adapter son matériel et à voyager pour trouver sa façon à elle de surfer à haut niveau, avec un seul bras.
Le cas de Bethany Hamilton est une exception dans le milieu sportif, une belle surprise qui revient une fois ou deux par an, lorsque celle-ci est invitée par la WSL à affronter le top 17 des surfeuses lors du Pipeline Women’s Pro, ou en ce moment même, à la compétition de Fidji. Pas de catégorie spéciale, pas de temps en plus ou d’assistance particulière. La surfeuse est logée à la même enseigne que les autres, et doit gérer son temps et son effort, même dans des conditions difficiles et puissantes comme à Fidji.
Hier encore, Bethany Hamilton a montré qu’elle avait sa place au sein des meilleures surfeuses du monde, après avoir éliminé l’actuelle n°1 mondiale Tyler Wright lors du Fidji Pro. La voici donc propulsée en quart de finale, où elle affrontera l’australienne Nikki Van Dijk. A suivre !
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