Focus sur Imani Wilmot, devenue une figure emblématique de la surf culture jamaïcaine.
Imani a grandit dans une famille de surfeurs, ou plutôt dans “la première famille de surfeurs de Jamaïque” : sa mère Claudette “Maggie” et son père, Billy Wilmot, (une légende du surf sur l’île) ont créé le Jamnesia Surf Camp à Bull Bay, non loin de Kingston. Son grand frère, Icah, qui fut le premier surfeur pro de l’île, et son petit frère, Ivah, au style progressiste et explosif viennent compléter le tableau familial.
Imani poursuit dans cette voie, en créant le premier surf club féminin : Surf Girls Jamaica, dont elle a tiré le présent documentaire. Dans un pays où être une femme n’est pas chose aisée, harcèlement et difficultés financière son leur lot quotidien, elle souhaite redonner une place à celles-ci via le surf : non seulement le surf leur permet de retrouver un lien avec leur corps et la nature, de s’amuser et couper avec le quotidien. Mais c’est aussi un lieu de rencontre entre femmes qui partagent les même problématiques, et qui peuvent s’entraider.
“[My dad] would say surfing is one of the most positive sports because it takes your eyes from all of the negativity and the corruption that’s in society and it turns you to the horizon,” Imani explains. “You’re looking at endless possibilities for yourself because you’re just staring off into the horizon.”
Source citation : The Inertia, Interview Imani Wilmot
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